lundi 1 novembre 2010

Ombres pansées



Dans le cadre du workshop avec Grégoire Romanet (graphiste, scénographe, typographe) nous avons travaillés autour du point de vue. 
En effet nous devions garder à l’esprit les problématiques suivantes :

- Quelles sont les choses qui nous sont données à voir et qu’existe t-il au delà ?
- Quelles sont les choses que l’on donne à voir et 
- Qu’existe-il au-delà ?

Pour ce projet, nous devions impérativement :

Réaliser un travail d’équipe, confronter nos idées.
Rechercher expérimenter, manipuler.
S’exprimer dans l’espace avec des matériaux insolites.
Créer en se faisant plaisir, mais avec rigueur et méthodologie.
Faire un rendu sur ordinateur.
Changer d’échelle.

Le point de vue était notre point de départ. A la suite d’une projection de différents projets autour de l’anamorphose, du point de vue.
Notamment des productions de Georges RousseFélici Varini, Stefan Sagmeister
shigeo Fukuda, Marcus Raetz.                        
Après discussion, échanges, nous sommes tombés d’accord pour travailler autour de l’ombre, de la lumière et de mouvement.
Le travail de Jiyeon Song avec le projet « One day poem pavillon» nous est venu à l’esprit.





Après un état des lieux, nous nous sommes arrêtés autour des bancs. 







Support idéal de créations typographiques. La structure du banc nous a servi de grille.






Nous avons trouvés différents matériaux qui correspondaient à des éléments sur le terrain en adéquation avec une installation extérieure et la nature même du banc et au contexte de celui-ci.
Nous avons ensuite recherché des phrases, haïku, faisant référence à l’ombre.
Nous nous sommes servis d’herbes, de feuilles mortes, de glands afin d’obstruer les trous du banc. 









Et laisser ainsi apparaître par l’intermédiaire du soleil, le texte dans l’ombre de celui-ci. Le texte se révèle en lumière ou en ombre (positif, négatif). 






Nous avons situés le banc dans l’espace en fonction de la source lumineuse, de façon à avoir plusieurs points de vue, à tourner autour et ainsi changer de points de vue. 
En jouant avec le contraste, nous pouvons en plus de l’ombre apercevoir le message directement sur le support.
 




Le message est plus ou moins visible en fonction de l’heure et de l’orientation du banc, mais aussi selon le point de vue du spectateur. En effet, l’ombre se déplace, s’étire...
Nous obtenons alors un support d’informations dans le mobilier urbain.
Il nous reste à exploiter d’autres matériaux et d’autres mises en situation, par exemple, en intérieur, de nuit.

Ce projet a été réalisé par Delphine hauradou
Isabelle Reynier, Marion Martin.

WORKSHOP
Du 5 au 8 octobre 2010


RESTITUTION
Vendredi 8 octobre 2010 à 13h30


ESAC PAU
74, allée de Morlàas

Reudi Baur/Ludovic Vallogne/Olivier Duzelier
Musée d’art contemporain de Vitry, Val-de-Marne - 2001-2006 












Pour aller plus loin :

Recherches en amont d'un dépliant, flyers, étiquettes... (à venir) qui présentera le projet :

 


1 commentaire:

  1. ça tue marion, jsuis content de voir les blogs se recharger un peu. tes idées sont toujours bien réfléchies et j'ai vu des choses super sympa. vous bossez bien ça va être une bonne année sur pau on dirait. jtenvoie de la bise (t'en fera cke tu veux) et des pensée pour la classe.

    ps: continue, yen a qui suivent ;)

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